Le salut, c’est être sauvé ! À son origine, le peuple d’Israël a vécu l’expérience fondamentale de l’Exode : il a été sauvé de l’esclavage d’Égypte et conduit à travers le désert vers la Terre promise.
Avec Moïse, au désert, les Hébreux ont reconnu la véritable identité de Dieu. Il n’est pas comme les dieux païens, il accompagne son peuple, il l’aime, il le sauve de la détresse et du péché. Israël découvre que Dieu veut son bonheur. Il est comme un père qui aime son enfant et le guide par sa Parole.
Dans son histoire, Israël a vécu l’expérience du salut à plusieurs reprises : l’entrée en terre promise, l’exil… Les juifs confessent que c’est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob qui les a tirés du mal, des eaux de la mort, pour les faire entrer dans la vie.
Toute la vie de Jésus de Nazareth établit que le projet de Dieu est de sauver les hommes. Fils unique de Dieu, il ne cesse de révéler son amour. Il conduit l’homme à sa dignité, il enseigne, guérit, pardonne, multiplie les pains, maîtrise la mer. Il appelle, relève, donne sa confiance, envoie…
Pourtant Dieu ne sauve pas les hommes malgré eux : Jésus invite, demande, laisse libre : « Si tu veux… » Le salut pour nous. Les actes et paroles de Jésus Christ, son passage par la mort et la résurrection, sont signes aujourd’hui du salut de Dieu déjà là parmi nous. Les disciples reçoivent la mission de l’annoncer : « Vous êtes donc chargés d’annoncer les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » (1 P 2,9)
Le salut, c’est la vie éternelle. « Ce que le Christ lui-même nous a promis, c’est la vie éternelle. » (1 Jn 2,25) « Or la vie éternelle, c’est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » (Jn 17,3). La Parole de Dieu nous est donnée pour qu’en Église nous nous encouragions les uns les autres à persévérer sur le chemin du salut.
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